Formation en 2023, vers une évolution des méthodes

Depuis la crise de la pandémie de covid-19, la formation a accéléré sa mutation vers le digital. Les formations en distanciel et en e-learning sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus plébiscitées par les apprenants. La formation en 2023 a alors franchi un nouveau cap.

Pour la première fois, les formations en présentiel ne sont plus au sommet de la demande en formation. Le blended-learning, qui mélange les deux formules, passe en 1ère place en nombre de formations.

La formation en 2023, pourquoi cette transformation ?

Bien évidemment, le passage du covid-19 ne fut pas sans effets, mais il n’est pas la seule cause de la transformation que connait le monde de la formation.

Les restrictions sanitaires ont évolué et bien que le retour à la normale aurait dû favoriser le retour du présentiel, c’est finalement l’e-learning qui prend une place de plus en plus grande dans la formation.

Formation

Plusieurs raisons à cela :

La réaction des Organismes de Formation (OF) suite au covid-19 leur a permis de créer des contenus adaptés à un format 100% à distance. Cette mutation a cependant un coût qu’il faut amortir. La mise en place de formation e-learning ne se fait donc pas sans effort et sans investissement.

Sur du moyen terme, cet investissement devient plus rentable pour les Organismes de Formation.

La formation n’est plus limitée à une vingtaine ou trentaine d’apprenants en présentiel mais peut être conçue pour un nombre quasi illimité d’apprenants.

Le calendrier de la formation n’est plus, lui non plus, une contrainte. L’avantage du e-learning est qu’il facilite les entrées et sorties permanentes.

Puisque le formateur ne dépend pas d'un calendrier, il peut faire des corrections d’activité asynchrones et organiser des conférences collectives où les apprenants peuvent choisir les thématiques afin que chacun y trouve son compte. Les replay donnent l’occasion aux personnes qui n’ont pas assisté au webinaire de voir ou revoir la conférence.

Le rythme de l’apprentissage est à la liberté de l’apprenant. Il permet de continuer à travailler en parallèle de sa formation.

La formation n’a pas besoin d’attendre un nombre minimal d’apprenants pour exister. Une formation en présentiel avec moins de 10 apprenants est contraignant pour l’organisme de formation et a peu de chance d’être mise en place, tandis qu‘en e-learning, cet aspect n’est plus un problème.

La formation ne se limite plus à un site géographique. En effet, elle est accessible partout, à partir du moment où l’on dispose des outils adaptés et d’une connexion au web.

Les freins à la formation en distanciel

Les freins de la formation 100% en distanciel, qui paraissaient insurmontables, se sont tous levés les uns après les autres. Les idées reçues se retrouvent de plus en plus mises à mal, telles que :

L’accompagnement est moins présent →  La correction se fait rapidement et le tutorat est aussi qualitatif que l’accompagnement du formateur en présentiel. Pourquoi ? Parce qu’une formation est aussi évaluée sur sa qualité, et les résultats des questionnaires de satisfaction (obligation de Qualiopi critère n°3) sont aussi importants que la réussite dans une formation. L’organisme de formation a su prendre en compte le schéma du e-learning.

La formation en e-learning a un taux de réussite moins élevé → Cette idée reçue a du plomb dans l’aile car il est prouvé que les chiffres des taux de réussite du e-learning sont aussi bons sinon meilleurs que ceux du présentiel.

Les contenus sont moins bons → L’avantage du digital est qu’il propose justement des ressources inépuisables pour chaque compétence. Les cours en fournissent une partie tandis que la veille des formateurs/tuteurs en offre de nouvelles. Enfin, la veille des apprenants, pour peu qu’ils aient une méthode adaptée, permet d’obtenir une quantité inestimable de ressources.

Le e-learning offre une méthode de travail plus autonome.

L'E-learning avec la formation en 2023

Bien entendu, aussi avantageux soit-il, l’e-learning n’est pas une solution miracle. Certaines personnes ne s’y sentent pas à l’aise. Elles peuvent ne pas être habituées à l’outil numérique, ou bien le principe de l’apprentissage en e-learning ne leur a pas été suffisamment expliqué.

La sédentarité peut devenir un problème pour certains apprenants, tout comme la grande autonomie demandée par ce type de formation. En distanciel, les abandons sont plus courants qu’en présentiel (18% contre 2%) mais tout est une question d’accompagnement. Un bon tuteur et un suivi régulier aident grandement à limiter ce constat.

La possibilité de pouvoir communiquer soit dans des forums de groupe soit dans des messageries privées donne une dimension à l’accompagnement et l’apprenant se sent soutenu. Les difficultés lui paraissent moins insurmontables. La communication est autant, sinon plus, importante en distanciel qu’en présentiel.

Neo Sphere a mis en place divers accompagnements qui varient aussi en fonction des types d’apprentissage. Par exemple :

Formation
  • Un maître d’apprentissage se retrouve attribué aux alternants qui se forment au sein de l’entreprise où ils sont en contrat d’apprentissage
  • Un tuteur formateur est présent pour l’accompagnement pédagogique en e-learning
  • Une équipe de suivi de l’alternance entretient la liaison entre l’apprenti, l’employeur et la formation. L’équipe est là pour répondre aux alternants qui rencontrent des difficultés dans leur entreprise. Mais aussi pour essayer de mettre en place une méthode de travail pour ceux qui ont des difficultés avec le e-learning. Ce contact privilégié est disponible pour que l’apprenant aille au bout de son contrat et obtienne sa certification.

Si le 100% distanciel gagne énormément de place dans la formation, l’avenir semble surtout sourire au blended-learning.

Le blended-learning, la meilleure solution ?

Sur certains titres professionnels, la formation se retrouve plus compliquée en 100% e-learning (même si elle est possible). Dans ces cas-là, l’idéal est de choisir le blended-learning.

Formation

Le blended-learning consiste à mettre en place des modalités de formation sur un site physique (que nous appelons « plateau technique »), tout en permettant d’appliquer en situation professionnelle les cours appris en e-learning. Cette complémentarité à la formation n’est pas négligeable.

Oui, mais alors le blended-learning n’enlèverait-il pas certains avantages au e-learning, nous diriez-vous ? Comme le calendrier ouvert, le formateur sur place, le site géographique, par exemple ? Et vous auriez en partie raison. Mais une fois de plus, certaines contraintes peuvent s’effacer :

  • En multipliant tout d’abord les plateaux techniques dans toute la France (ce qui demande un réseau et un investissement non négligeables)
  • En proposant régulièrement des dates de présentiel pour des cours autonomes qui ne nécessitent pas obligatoirement la même avancée de tous les apprenants
  • En intégrant des formateurs spécifiques pour chaque module sur des missions précises où leur expertise mettra en valeur la formation.

Transformer les contraintes de chaque modularité de la formation en points forts est une étude de chaque instant.

La formation est en pleine mutation et la qualité est l’élément central de la formation. L’adaptabilité à chaque situation est prise en compte après chaque constat d’axe de progrès.

Chez Neo Sphere, nous analysons chaque formation, chaque retour des apprenants, des tuteurs, des jurys, afin d’améliorer la formation pour la rendre la plus qualitative possible. Parfois, en créant des formations en blended-learning, parfois en ajoutant des heures d’accompagnement, ou encore en recontextualisant les activités. Tout ceci en gardant pour objectif permanent d’amener l’apprenant vers l’obtention de sa certification.

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